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Debout Les Pauvres
20 octobre 2010

le voyou de la République joue le devoir

Mes chers(es) camarades
Retraites : le voyou de la République joue le devoir

On comprend, découvre, réalise que Nicolas Sarkozy est finalement incompétent, ou dangereux, au choix. A l’aune de son propre agenda, sa gestion de la réforme des retraites s’avère calamiteuse : s’il voulait passer en force, il fallait aller vite. S’il voulait débattre, il fallait... débattre. Aujourd’hui, Sarkozy a laissé deux abcès de fixation se créer : la pénurie d’essence, et l’emballement de la jeunesse. On ose à peine à croire qu’il a volontairement laissé la situation s’envenimer. Ce serait supposer que le président sert son seul et unique intérêt : pourrir une réforme pour mieux apparaître comme un réformateur. Sarkozy n’avait aucune réforme symbolique à brandir à son « crédit. » Mardi 19 octobre, dans la riche Deauville, Sarkozy a rappelé son crédo, crispé et contrit.
Le devoir de contester

Mardi 19 octobre 2010, des millions de manifestants battaient les pavés dans quelques 260 cortèges en France. Ils étaient 3,5 millions selon les syndicats, mais 1,23 millions selon la police, soit le même niveau que le 12 octobre dernier, et davantage que samedi 16.

La contestation contre la réforme des retraites promue par Nicolas Sarkozy n’a pas faibli. A Paris, tôt le matin, des lycéens bloquaient déjà la place de la République. Des opérations escargot avaient repris sur l’A35 (Bas-Rhin) et sur l’A31 (Moselle). Samedi, la gendarmerie avait pour consigne d’empêcher de laisser filmer les premières opérations du genre. Sommes nous encore en démocratie ? Plus de 2500 stations service manquaient de carburant. « Nous avons en réserve toute l’essence nécessaire, mais la question est celle de l’accès aux dépôts. C’est un problème de distribution, ce n’est pas un problème de ravitaillement », avait précisé Claude Guéant lundi soir. Il fallait masquer un problème que l’on n’avait pas vu venir.

Un collège du Mans a été incendié dans la nuit de lundi à mardi. Lundi, quelques 300 « casseurs » présumés coupables avaient été interpellés par les forces de l’ordre. Certaines sanctions, prononcées le même jour, font état d’une sévérité inhabituelle : trois jeunes à Saint-Nazaire, arrêtés samedi dernier, ont ainsi écopé de peines de prison ferme. Mardi, la tension était forte. A Lyon, en plein centre-ville, la manifestation a dérapé.

A l’Elysée, on cherchait toujours à se rassurer sur le faible taux de grévistes. On oublierait presque qu’en temps de crise, renoncer à des journées de salaires n’est pas chose aisée. Officiellement, le discours a quand même légèrement évolué : à l’instar de François Fillon mardi matin, il s’agit de répéter que « le mouvement social s’essouffle mais se radicalise ». Ensuite, on dénonce les violences. Enfin, on critique le blocage du pays par le biais des approvisionnements en carburant. En bref, il s’agit, à l’Elysée, d’expliquer que les contestataires sont une minorité marginale et violente aux comportements anti-démocratiques.


Une seule solution la manifestation

Bien fraternellement

Raymond Hottin

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Commentaires
R
CHERS(ES) CAMARADES<br /> <br /> C'EST LA LUTTE FINALE<br /> <br /> ce peuple régicide est debout et combat le système !<br /> <br /> La classe des exploités est numériquement bien supérieure à la classe capitaliste, son unité dans sa diversité d’action est sa force. Des millions d’intelligences sont à l’oeuvre pour inventer un mouvement qui peut produire une révolution sociale, économique et politique.<br /> <br /> Le peuple français est profondément républicain. Cela ne fait que quelques générations que ce peuple est allé jusqu’au régicide non seulement pour acter la condamnation d’une trahison de classe mais pour ancrer sa révolution dans une symbolique qui rayonne encore à travers l’Europe et le monde. Le peuple français aujourd’hui a la particularité d’être composé de millions de fils et filles d’ex-colonisés, c’est une nation à la fois veille et jeune, renouvelée dans sa diversité mais restant attachée aux valeurs de notre Grande Révolution. Cette richesse est essentielle au nouveau combat de classe que nous vivons.<br /> <br /> J’ai pu constaté autour de moi à quel point le mouvement était populaire. Des gens que je ne connaissais pas hier m’ont dit qu’ils attendaient ce mouvement depuis longtemps et une forme de complicité instinctive s’installe immédiatement comme si nous nous sentions ensemble responsables de tenir et d’amplifier encore le mouvement !<br /> <br /> La fraternité va jouer un rôle moteur entre tous les exploités, les solidarités déjà s’organisent pour que grévistes, manifestants et même ceux qui ne font pas grève mais qui soutiennent le mouvement puissent tenir bon et se rencontrer, dialoguer, agir ensemble. Argent, stock de nourriture et repas collectifs, tous moyens utiles aux déplacements et aux communications des citoyens en lutte sont en train d’être mis en commun pour que le mouvement tienne et s’amplifie. A l’égoïsme et le chacun pour soi du capitalisme, s’oppose dans la lutte la fraternité et la solidarité populaires !<br /> <br /> Si ce mouvement se développe dans notre pays, nous pouvons par notre exemple aider les autres peuples d’Europe à s’insurger aussi et à condamner l’inique domination de classe qui n’a que trop duré.<br /> <br /> Tous dans la rue<br /> <br /> Bien fraternellement<br /> <br /> Raymond Hottin
R
chers(es) camarades<br /> <br /> Le peuple est dans la rue<br /> <br /> <br /> Je me suis permis cette petite analyse face à l’entêtement de l'idiot qui gouverne la France<br /> <br /> Bien sur cela n'engage que moi <br /> <br /> Chaque nouveau moment de Restauration aimerait en finir un bonne fois pour toutes avec le spectre révolutionnaire de la justice sociale. C’est une lutte à mort qui n’a pas encore connu son vainqueur, certes, mais une lutte à mort tout de même. Voilà pourquoi nous avons dit plus haut que la synthèse impossible de la lutte restauration/progrès, finissait par profiter fatalement à la réaction et au recul social. Compris dans ce sens, le phénomène Bayrou de l’élection présidentielle de 2007 est bien (comme peu l’ont vu) un symptôme du sarkozysme, et non pas (comme beaucoup ont voulu le voir), une alternative au sarkozysme. La Restauration dont Sarkozy est le nom exige elle aussi « que soit publiquement et unanimement reconnue la disparition du spectre. Et tout comme le régime de Vichy tenta en vain de faire passer le Front populaire pour responsable de la défaite française face à l’Allemagne nazie, le sarkozysme recycle cette fiction avec les événements plus récents de l’histoire des conquêtes sociales. Le Front populaire de Sarkozy, c’est Mai-68, ce qui explique la violence rhétorique déployée “contre les héritiers de 68 De ce constat, je conclut qu’on ne saurait combattre le sarkozysme avec de simples arguments, ou dans un « dialogue » qui consisterait à discuter les défenseurs des idées qu’il incarne.<br /> <br /> Lutter contre cette incarnation actuelle de la Restauration provient d’abord d’un mouvement de dégoût, de rejet physique <br /> <br /> Il n'y a pas que les retraites,c'est un rejet total d'une politique antisocial<br /> <br /> : les Résistants n’étaient pas des fonctionnaires de Vichy qui souhaitaient a ménager le pétainisme pour en adoucir les principes, mais « le courage, qui est celui de la Résistance, c’est tenir un point absolument hétérogène au pétainisme. Si “pétainisme” désigne le transcendantal des abjections possibles de notre pays, l’invariant logique de sa corruption, tout courage est le courage de ne pas être pétainiste. C’est la définition la plus restreinte. Après tout, c’est la définition du courage de la Résistance proprement dite, avant 1944 en tout cas. Le choix d’entrer dans la Résistance était le choix du point réel que le courage devait tenir, dans un élément qui était une complète opposition au pétainisme. Etre contre le nazisme et l’occupation ne suffisait pas pour entrer en Résistance. Il y fallait le dégoût du pétainisme, infection proprement nationale de la subjectivité. Formulons-le ainsi : on ne peut pas être « à moitié contre » le sarkozysme. La radicalité de ce dont Sarkozy est le nom représente ainsi une chance concrète qu’il s’agit de saisir sans délai : celle d’opposer à la droite décomplexée, une gauche sans complexe. Ce qui semblait encore utopique sous Jospin ou Chirac, devient paradoxalement indispensable sous Sarkozy. La violence de ses positions nous enjoint à ne pas répondre mollement à la droite dure. Cette opportunité d’une reconstruction idéologique de la gauche, le sarkozysme nous l’impose et dans un sens, nous la permet enfin : « Et c’est sans doute pourquoi, comme au XIXème siècle aussi, ce n’est pas de la victoire de l’hypothèse qu’il est question aujourd’hui, tout le monde le sait bien, mais des conditions de son existence. Et ça, c’était la grande question des révolutionnaires du XIXème siècle : d’abord faire exister l’hypothèse. Eh bien, telle est, dans la période intervallaire qui nous oppresse, notre tâche. Ne nous y trompons pas : inverser le sens de l’histoire ne sera pas une opération spectaculaire. On ne verra presque rien, et le pouvoir actuel sera sans doute encore en place. Mais quelque chose aura changé que nous aurons préparé par la théorie et la construction critique : au lieu de confisquer le sens de l’histoire, la Restauration ira à contre courant. Elle agira certes toujours avec arrogance, mais la déprime aura changé de camp, et maintenu par un pouvoir à contresens, N. Sarkozy aura perdu la bataille essentielle de son mandat.<br /> <br /> A nous la victoire<br /> <br /> Bien fraternellement <br /> <br /> Raymond Hottin
Debout Les Pauvres
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