17 novembre 2010
Comment Sarkozy a piégé la gauche en ...2006
Chers(es) camarades
Comment Sarkozy a piégé la gauche en ...2006
ET IL VA RECOMMENCER EN 2012 S'IL N'y a pas une riposte immédiate de la gauche
Comme maintenant
Un an avant les présidentielles, Nicolas Sarkozy avait 3 adversaires "présidentiables" à gauche. Voici ce qu'il en pensait :
- Dominique Strauss-Kahn : le plus redoutable. Connait ses dossiers, a des idées, des connaissances, pragmatique. Peut être très bon sur un débat, difficile à vaincre sur le fameux débat entre les 2 tours. A éviter à tout prix.
- Laurent Fabius : Moins dangereux que DSK. Connaît ses dossiers mais moins efficace sur un débat, moins percutant. Un danger moindre mais un réel compétiteur.
- Ségolène Royal : pas d'idées, des connaissances nulles, joue tout à l'affectif, facile à démolir, incapable de tenir sur un face-à-face. LA candidate qui faut avoir en face.
C'était son analyse, pas la mienne bien sûr ,mais cette information est véridique(lire les journaux de l"époque .
Comment a-t-il opéré ? Facile : il a demandé à tout son réseau proche des médias de parler de Ségolène. Ségolène en visite, Ségolène à la plage, Ségolène se promène. Ségolène, Ségolène, Ségolène...
Le tout avec le soutient de nombreux journalistes de gauche heureux de faire la publicité de leur diva !
Résultat, lors des primaires du PS, les militants ont été forcés de constater que Ségolène occupait toute la vitrine médiatique et que les 2 autres n'existaient pas. Et ont logiquement intronisé Ségolène.
A partir de là, les mêmes journaux ont commencé à la démolir systématiquement, la campagne présidentielle étant lancée. Et de toutes façons nombre de Français ont compris tous seuls en écoutant la diva qu'elle lancait de jolis mots mais sans rien derrière et qu'elle jouait sur l'affectif et l'émotionnel plutôt que sur la raison.
Bref partie gagnée pour Sarkozy.
Fin de l'histoire ?
Non ! Car il est beaucoup plus fin que les citoyens de ce pays ne le réalisent. Au moins sur sa carrière politique. Son adversaire est battue, il sait qu'il va gagner, il ne lui reste plus qu'à l'atomiser. Mais surtout pas ! Un adversaire de cette qualité, ca se préserve, ca se ménage. Ca ne s'explose pas comme un Jospin. Ca se range dans un coin, plus ou moins préservé, pour pouvoir le ressortir en 2012 encore plus ou moins crédible.
Alors on limite la casse , on se contente de ses 8% d'avance, on est gentil et courtois pendant le face à face, SURTOUT quand l'adversaire sort des énormités, et au passage on passe pour un type sympa et posé.
Et grâce à tout cela on gagne en se gardant la possibilité de ressortir sa marionnette pour la prochaine fois.
A propos de prochaine fois, on sécurise en envoyant LE vrai adversaire de l'autre côté de la planète à un super poste qu'il ne voudra probablement pas lâcher. On ne sait jamais
Moi je n'y crois pas
Vous avez du mal à y croire ? C'est facile à vérifier pourtant : regardez donc les unes de la presse hebdomadaire (Paris Match inclus) en 2006, et comptez combien de fois apparaissent Ségolène, DSK et Fabius. Vous verrez, c'est plus que flagrant.
La cerise sur le gâteau consiste à remonter à 2005. Et de constater que les proportions ne sont pas du tout les mêmes.
Les dés étaient pipés par Sarkozy dès le départ, et il est bien meilleur stratège qu'il ne le laisse paraître.
C'est un filou de la politique ,
Et la gauche attend elle attend quoi un messie ?
Je relance mon appel au ps et aux autres partis de gauche ,il faut désigner une candidate ou un candidat avant la fin de l'année au plus tard Février 2011
Il faut un leader
Les syndicats ne peuvent mener seuls le combat contre le MEDEF , SARKO et SA BANDE DE TRUANDS
Le peuple gronde
Nous qui sommes dans les manifs entendons leur colère leur désespoir mais nous entendons aussi que fait la gauche mais aussi qui pour contrer Sarkozy ,en sachant très bien que nous sommes syndicalistes mai aussi militants politique de gauche, tout partis confondus
Alors pour 2012, à votre avis, que nous mijote-t-il ?
Hier il a éplucher les légumes c'est à nous de bouffer la soupe
Bien fraternellement
Raymond Hottin et Didier Collé