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Debout Les Pauvres
21 avril 2011

POURQUOI DANS LA RUE LE PREMIER MAI ? Mai

Chers(es) camarades 

POURQUOI DANS LA RUE LE PREMIER MAI ?
Enseignants, étudiants, postiers, ouvriers, assurés sociaux, travailleurs du public comme du privé,
Après les retraités
Les fonctionnaires sont dans la ligne de mire du gouvernement avec le non-remplacement promis et annoncé d’un départ à la retraite sur deux (soit plus de 30000 suppressions de postes l’an prochain. L'Éducation Nationale paie le plus lourd tribut puisqu’après les dizaines de milliers de postes d’enseignants supprimés ces dernières années, ce sont à nouveau 13500 postes qui ont disparus en 2009.

Les conséquences sur l’Ecole de ces saignées à répétition sont terribles : fermetures de classes et le plus souvent augmentation du nombre d’élèves par classe, extinction des dispositifs d’enseignement adapté, diminution des heures de cours et des offres de formation. Et les différentes réformes engagées ( refonte des programmes et suppression de deux heures d’enseignement hebdomadaires dans le Primaire, socle commun de compétences » au collège, réforme des lycées alignant le lycée français sur le mode de fonctionnement anglo-saxon, caractérisé par la faiblesse des contenus, l’inégalité devant la formation et l’exploitation sans limite des enseignants ) ne visent, par-delà les discours de la propagande officielle, qu’à accompagner cette réduction drastique du nombre d’enseignants.

Au final, c’est l’ensemble du service public d’éducation qui est mis en cause pendant que l’enseignement privé se développe rapidement grâce à de généreux financements étatiques et que la disparition de la carte scolaire associée à la mise en concurrence des établissements renforce les inégalités par la création de véritables « ghettos » scolaires, avec des riches d’un côté et des pauvres de l’autre. On se demande bien dans ces conditions pourquoi nombre de directions syndicales, au lieu de s’opposer frontalement à cette casse délibérée du système public d’éducation, se sont engagées dans la fiction de négociations » et d’un pseudo-« dialogue social avec le gouvernement alors que tout est déjà décidé d’avance.
- d’autre part, outre que les déficits publics engraissent les monopoles bancaires par le biais de la dette publique dont les intérêts exorbitants leur sont payés rubis sur l’ongle, ils ont été construits à coups d’exonérations fiscales au profit des grandes entreprises et de leurs gros actionnaires par ceux-là même qui les déplorent aujourd’hui. Il y a 30 ans, sur l’ensemble de la richesse produite dans notre pays, 70 % revenaient au Travail et 30 au Capital. Aujourd’hui, après des décennies d’une politique unique euro-formatée au service du capital (exonérations multiples, bouclier fiscal et autres aides à la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux comme le Luxembourg…), la proportion est de 60/40. Cela représente tout simplement 150 milliards d’euros supplémentaires par an qui vont dans les coffres des grands capitalistes. De quoi non seulement éponger tous les déficits mais aussi doter notre pays d’une politique sociale avancée.
Pour cela, il est vital de développer et de soutenir les résistances qui s’expriment secteurs par secteurs contre les attaques du Capital et de ses gouvernements. Mais dans le même temps, il faut tout faire pour tisser des liens entre ces luttes et construire les indispensables convergences d’action contre l’ennemi commun. Enseignants, étudiants, postiers, ouvriers, assurés sociaux, travailleurs du public comme du privé,… il n’ y pas d’autre solution que de construire, à partir des luttes à la base, un « tous ensemble en même temps » seul capable de mettre un coup d’arrêt à la casse sociale généralisée appliquée par Sarko-Medef et l’UE du Capital.
Soyons tous à la manif du premier Mai

Bien fraternellement 

Raymond Hottin - Didier Collé - Bout

 

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