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Debout Les Pauvres
3 juillet 2010

Union Locale CGT de Dunkerque : TOTAL

Le Tribunal de Douai ordonne le redémarrage de TOTAL Flandres

Grande victoire de la CGT et un jugement qui fait honneur à la justice de notre  Pays

Aujourd’hui le Tribunal de Douai saisi en appel sur détermination des élus CGT du CCE a rendu un jugement historique :

- TOTAL a 15 jours pour redémarrer la raffinerie des Flandres
- TOTAL est condamné à 100 000€ par infraction constatée
- La procédure d’information/consultation du CCE est caduque
- TOTAL est condamné à verser 10 000€ (pour le CE de RF et le CCE)

Après la victoire du conflit des raffineries de février 2010, ce jugement est un nouvel élan apporté à ceux qui luttent et qui ne baissent pas les bras. La CGT n’oppose pas action de grève et juridi¬que, car tous les moyens conjugués font gagner : preuve en est !

Beaucoup ont tout fait pour empêcher un nouveau conflit social pour imposer à TOTAL le redémarrage de la raffinerie. Raffinerie, pourtant qualifiée d’économiquement viable et socialement nécessaire à notre pays, comme l’a démontré l’Expert CIDECOS du CCE.

Seuls les élus CGT et Sud au CCE ont refusé de rendre un avis dans l’attente de ce jugement.

Maintenant, après cette « 2ème victoire syndicale » emportée sur le juridique,TOTAL est face à ses responsabilités :

IL DOIT REDEMARRER LA RAFFINERIE DES FLANDRES !

La CGT appelle les salariés de l’ensemble des raffineries de France à être prêts à passer à l’action pour que le droit, la justice soient appliqués et non bafoués par les financiers-patrons de chez TOTAL

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Commentaires
R
Mes chers(es) camarades<br /> Retraites : le voyou de la République joue le devoir<br /> <br /> On comprend, découvre, réalise que Nicolas Sarkozy est finalement incompétent, ou dangereux, au choix. A l’aune de son propre agenda, sa gestion de la réforme des retraites s’avère calamiteuse : s’il voulait passer en force, il fallait aller vite. S’il voulait débattre, il fallait... débattre. Aujourd’hui, Sarkozy a laissé deux abcès de fixation se créer : la pénurie d’essence, et l’emballement de la jeunesse. On ose à peine à croire qu’il a volontairement laissé la situation s’envenimer. Ce serait supposer que le président sert son seul et unique intérêt : pourrir une réforme pour mieux apparaître comme un réformateur. Sarkozy n’avait aucune réforme symbolique à brandir à son « crédit. » Mardi 19 octobre, dans la riche Deauville, Sarkozy a rappelé son crédo, crispé et contrit.<br /> Le devoir de contester<br /> <br /> Mardi 19 octobre 2010, des millions de manifestants battaient les pavés dans quelques 260 cortèges en France. Ils étaient 3,5 millions selon les syndicats, mais 1,23 millions selon la police, soit le même niveau que le 12 octobre dernier, et davantage que samedi 16.<br /> <br /> La contestation contre la réforme des retraites promue par Nicolas Sarkozy n’a pas faibli. A Paris, tôt le matin, des lycéens bloquaient déjà la place de la République. Des opérations escargot avaient repris sur l’A35 (Bas-Rhin) et sur l’A31 (Moselle). Samedi, la gendarmerie avait pour consigne d’empêcher de laisser filmer les premières opérations du genre. Sommes nous encore en démocratie ? Plus de 2500 stations service manquaient de carburant. « Nous avons en réserve toute l’essence nécessaire, mais la question est celle de l’accès aux dépôts. C’est un problème de distribution, ce n’est pas un problème de ravitaillement », avait précisé Claude Guéant lundi soir. Il fallait masquer un problème que l’on n’avait pas vu venir.<br /> <br /> Un collège du Mans a été incendié dans la nuit de lundi à mardi. Lundi, quelques 300 « casseurs » présumés coupables avaient été interpellés par les forces de l’ordre. Certaines sanctions, prononcées le même jour, font état d’une sévérité inhabituelle : trois jeunes à Saint-Nazaire, arrêtés samedi dernier, ont ainsi écopé de peines de prison ferme. Mardi, la tension était forte. A Lyon, en plein centre-ville, la manifestation a dérapé.<br /> <br /> A l’Elysée, on cherchait toujours à se rassurer sur le faible taux de grévistes. On oublierait presque qu’en temps de crise, renoncer à des journées de salaires n’est pas chose aisée. Officiellement, le discours a quand même légèrement évolué : à l’instar de François Fillon mardi matin, il s’agit de répéter que « le mouvement social s’essouffle mais se radicalise ». Ensuite, on dénonce les violences. Enfin, on critique le blocage du pays par le biais des approvisionnements en carburant. En bref, il s’agit, à l’Elysée, d’expliquer que les contestataires sont une minorité marginale et violente aux comportements anti-démocratiques.<br /> <br /> <br /> Une seule solution la manifestation<br /> <br /> Bien fraternellement<br /> <br /> Raymond Hottin
R
Chers(es) camarades 13000 manifestants à Dunkerque<br /> manifestants le 19 octobre 2010<br /> <br /> mardi 19 octobre 2010 <br /> Les jeunes exigent un droit à la retraite et à l’avenir<br /> Expression commune du 19 octobre 2010 / mardi, 19 octobre 2010<br /> <br /> Les organisations syndicales de salariés CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA et les organisations de jeunesse FIDL, UNEF, UNL se sont rencontrées le lundi 18 octobre dans le respect de l’indépendance, du rôle et des prérogatives de chacun.<br /> <br /> Elles ont convenu d’une expression commune sur le sens et l’ampleur de la mobilisation actuelle contre le projet de loi portant sur la réforme des retraites.<br /> <br /> Notre pays vit un mouvement social d’une ampleur exceptionnelle. Le projet gouvernemental de réforme des retraites rassemble désormais contre lui des millions de salariés, de demandeurs d’emploi, d’étudiants et de lycéens. La mobilisation de ces jeunes aux côtés des salariés témoigne du refus de cette réforme qui ne garantit pas leur droit à une retraite future.<br /> <br /> Les jeunes générations ont très bien compris ce que sous-tend ce projet de réforme : un recul incessant de l’âge de départ en retraite, le recul des droits associés, l’absence de garanties assurant la pérennité du système par répartition. Le recul des bornes d’âge contribue à retarder l’entrée dans la vie active des jeunes.<br /> <br /> Après avoir martelé que sa réforme visait à conforter le système de retraite pour les jeunes générations, le gouvernement leur dénie maintenant le droit de s’en mêler.<br /> <br /> Ainsi pour le gouvernement, il serait raisonnable et courageux de faire des projections à quarante ans, mais il est complètement déplacé que les générations concernées s’en préoccupent.<br /> <br /> Aujourd’hui avec les retraites, comme en matière de droit du travail, nous refusons que les jeunes servent d’alibi ou de variable d’ajustement, ce qui aboutirait à en faire une génération sacrifiée. Cette réforme les concerne au plus haut point comme les concerne l’ensemble des questions économiques et sociales.<br /> <br /> À l’instar de nombre de salariés, les jeunes générations ont conscience que l’avenir doit et peut passer par une autre approche fondée notamment sur un autre partage des richesses reconnaissant le travail et les travailleurs et une autre politique de l’emploi. Est également envisageable une meilleure prise en compte des temps de formation et d’inactivité forcée dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite. Cette mobilisation des jeunes aux côtés des salariés témoigne non seulement du refus de cette réforme qui hypothèque le droit à une retraite future pour les jeunes, mais également de l’inquiétude d’une génération qui, faute d’autres choix, risque de vivre moins bien que les générations précédentes.<br /> <br /> Nous refusons que le gouvernement y réponde par le déni et la répression.<br /> <br /> Les jeunes sont confrontés à un monde de plus en plus injuste, qui ne parvient pas à leur offrir des perspectives d’avenir et d’ascenseur social. L’accès et la réussite de tous à l’éducation se heurtent à l’insuffisance des moyens et des choix politiques qui aujourd’hui les fragilisent. La situation de l’emploi et le chômage massif exercent une pression qui entraîne déqualification et précarité sur le marché du travail. L’emploi serait devenu un « luxe ». Droit à la formation, accès au logement, à l’autonomie, emploi des jeunes, statut social de la jeunesse en formation : ces questions doivent être remises au coeur d’une autre politique sociale des employeurs et du gouvernement.<br /> <br /> Aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales, les lycéens et étudiants portent une part de rêve partagé pour renouer avec l’idée de progrès et de bonheur. Ils prennent leur avenir avec sérieux<br /> <br /> Bien fraternellement<br /> <br /> Raymond Hottin
R
Certes mon camarade ,mais l'info vient de l'union locale Cgt non du collectif <br /> Nous ne faisons pas de discriminations syndicales <br /> Chaque syndicat est le bienvenu<br /> Bien fraternellement<br /> Raymond et Didier
R
C'est une victoire des salariés, et non de la CGT, pourquoi vouloir tout s'accaparer !
Debout Les Pauvres
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