Continuons le combat !!!
lundi 15 novembre 2010
Ainsi, la crise et l’état des finances publiques rendraient inévitables des choix financiers douloureux ?
Mensonge, car l’existence d’un déficit budgétaire tient d’abord aux cadeaux faits aux plus riches dont le bouclier fiscal est l’illustration emblématique.
Imposture, car, le but final du gouvernement est de modifier la nature du lien social : passer d’une société reposant sur la cohésion sociale à l’individualisme roi !
La justice sociale repose sur une autre répartition des richesses, donc, d’autres choix fiscaux.
Il faut en finir avec la multiplication des niches, boucliers et exonérations en tout genre, et redonner à l’impôt tout son sens originel : contribuer, chacun selon ses moyens, aux dépenses nécessaires à l’intérêt de tous.
L’éducation, la santé, les transports, la culture, la justice... sont des éléments incontournables du développement y compris industriel.
Il est injuste que le financement de ces dépenses publiques repose essentiellement sur les salariés.
Il est plus que temps d’y faire participer les entreprises et les revenus d’origine financière.
Marie-laurence BERTRAND, membre de la C.E Confédérale
Depuis dix mois, le gouvernement tente d’imposer une réforme des retraites d’une gravité inédite en France et même en Europe. Sala¬riés et citoyens, jeunes ou plus âgés, une majorité de nos conci¬toyens rejette cette réforme et s’or¬ganise pour imposer d’autres choix, comme le démontre la mobilisation multiforme, intense, en un mot exceptionnelle !
Retraites, loi de finances pour 2011, financement de la Sécurité sociale... les projets gouvernementaux peu¬vent se résumer en quelques mots : faire payer aux salariés et à leurs familles la facture de la crise.
Partout, la CGT, vous invite à mettre à jour les cahiers revendicatifs en matière d’em¬ploi, de salaires, de conditions de travail... afin de contraindre les employeurs à ouvrir des négociations. D’ores et déjà, des premiers succès sont enregistrés dans divers sec¬teurs professionnels et entreprises... à l’exemple de la profession des marins qui a conservé son droit à un départ en retraite anticipée sans abattement dès 55 ans, au titre de la pénibilité de leur métier.
La CGT s’est engagée à continuer son action tant que la négociation ne sera pas d’actualité. Avec toutes celles et tous ceux qui croient en la force du monde du travail, en la justesse de ses revendications pour gagner une meilleure répartition des richesses, soyons et restons déterminés, répondons aux appels à poursuivre la lutte sous toutes ses formes.